Le Code de conduite de La Haye contre la prolifération des missiles balistiques

Sécurité Globale

Numéro 2010/1 (N° 11)

The Hague Code of Conduct (HCoC) against the Proliferation of Ballistic Missiles has been adopted in November 2002, in order to bolster the international effort to reduce and prevent the proliferation of delivery systems which can carry weapons of mass destruction. It supplements the Missile Technology Control Regime, but unlike the RCTM, it is a non-binding tool which consists on modest confidence-building measures. Despite its 130 members, the Code faces many obstacles and criticism : the absence of several states possessing missile technologies, the non-compliance of their obligations by Russia and the United States, and the absence of cruise missiles from the document. But its non-binding nature can be an asset : it could allow a pragmatic approach which could be effective in the long term. Implementation and universalisation of the Code requires also to greater effort of communication and information within member States and with non-member states.

JUNE 2010 

David Pagès

INTRODUCTION

“Une approche aussi pragmatique, par nécessité, est-elle une faiblesse sur le long terme ? Ou, au contraire, peut-elle être un atout pour faire évoluer le Code ?”

Sept ans après l’adoption du Code de conduite de La Haye contre la prolifération des missiles balistiques (Hague Code of Conduct, HCOC), un état des lieux est nécessaire, d’autant que très peu d’études lui sont consacrées – une dizaine de brefs articles en tout depuis 2002. Ce texte a priori très limité, mais qui regroupe pourtant 130 pays, dont les États-Unis, la Russie et l’Union européenne est en butte à de nombreux obstacles, externes comme internes. La situation internationale et l’attitude des pays membres et non-membres, de même que les faiblesses et limites du texte lui-même, obèrent sa crédibilité et son efficacité actuelle. L’enjeu principal est de savoir par quels moyens assurer la pérennité, l’universalisation, la mise en œuvre et l’amélioration du HCOC : comment attirer les puissances balistiques non-signataires et souvent très réticentes ? Quelles approches sont les plus prometteuses ? De plus, la recherche du consensus entre les signataires a abouti à un accord portant au niveau du plus petit dénominateur commun, et donc à un texte modeste et non-contraignant : une approche aussi pragmatique, par nécessité, est-elle une faiblesse sur le long terme ? Ou, au contraire, peut-elle être un atout pour faire évoluer le Code ?

Issue Briefs

The HCoC and Northeast Asian States

A majority of Northeast Asian states currently possess or seek to acquire ballistic missiles, producing a missile race and an increase in the number of tests as states are developing their capabilities further. Proliferation risks also remain high, and it is noteworthy that only South Korea and Japan have joined the MTCR.

Read More »
Research Papers

Hypersonic missiles: Evolution or revolution for missile non-proliferation and arms control instruments?

After listing major programmes and key drivers beyond the acquisition of these technologies, this paper considers their development under the prism of arms control, and analyses whether current mechanisms (non-proliferation arrangements, bilateral arms control treaties and confidence-building measures) dealing with missiles are adapted to these weapons.

Read More »